Ne remettez pas votre pouvoir à l’extérieur de votre couple. En vous confiant sur les problématiques amoureuses que vous vivez, vous ne pouvez empêcher certaines personnes de s’immiscer dans votre relation. Vous les autorisez à s’approprier votre histoire, à donner leur avis.
Les plus bienveillantes sauront vous écouter sans juger ni vous orienter dans vos choix. Le summum étant de se rapprocher de personnes ayant vécu les hauts et bas avec succès et de les observer être. Il est difficile de conseiller une personne en amour. C’est une lourde responsabilité. Qui peut savoir ce qui est bon pour vous à part vous-même ?
Il faut être conscient que la plupart des gens sont mus par un processus de maintien de leur sphère d’influence. Se complaisant ainsi d’un certain pouvoir, d’une certaine puissance exercée sur autrui. Loin d’une malveillance délibérée, l’origine inconsciente de cette attitude s’apparente à la nécessité urgente de rallier le réseau social à leur cause. Processus égotique bien connu. Ainsi, rien ni personne ne remet en cause leur système de croyances. Ils ne sont nullement remis en question. Et leur vision du monde continue d’exister.
L’énergie d’un couple n’appartient qu’aux deux individualités qui le composent. Il appartient à chacune de ces deux entités de maintenir l’énergie commune. Quoi qu’il arrive, personne d’autre que ces deux-là ne doit avoir le pouvoir de l’amoindrir, de la détériorer. Normal de se laisser aller à la confession avec autrui, me direz-vous ! Cependant, même un(e) ami(e) pourrait ne pas saisir la nature du lien qui vous unit à la personne avec laquelle vous êtes en couple. Et appliquer un avis extérieur ne ferait que déposséder le couple de sa propre puissance. Une personne extérieure, même bienveillante, ne verrait qu’à travers ses propres filtres. Ses propres peurs, son expérience amoureuse quelquefois malheureuse, même momentanée, sa vision distorsionnée de l’homme ou de la femme. Ceci n’est pas la réalité ! Ça n’est qu’un angle de vue plus ou moins clair.
Au-delà de la bienveillance largement reconnue, force est de constater que peu de proches sont prêts à voir un individu évoluer. Ce serait prendre le risque qu’il puisse se détacher d’eux ou pire, les renverrait à leurs propres blessures. Se regarder soi-même, est ce qui terrifie le plus « l’homo cartesianus ».