Qu'est-ce que l'hypnose ?
Une belle façon d’entamer un périple intérieur
Depuis des siècles, nombreux sont ceux qui ont entrepris une quête de leur force intérieure véritable et de leur potentiel tels que par exemple les philosophes anciens, les mystiques, les adeptes de la spiritualité et de la sagesse.
Depuis, de nombreuses voies ont été découvertes, mais l’une d’elles a révélé une véritable clé qui déverrouille toutes sortes de mystères : l’hypnose ou la transe. Elle est utilisée depuis la nuit des temps. Cette clé nous permet d’accéder à toutes sortes de souvenirs emmagasinés au fond de notre inconscient.
Le terme « hypnose » vient du mot grec « hupnoein » qui signifie endormir. L’hypnose désigne un état modifié de conscience, également appelé « transe », au cours duquel l’individu est entre l’état de veille et le sommeil profond. Cet état correspond aux rythmes cérébraux Alpha et Thêta, situés juste en dessous de la fréquence d’éveil Bêta, et au-dessus de la fréquence Delta. Cette dernière correspondant au sommeil profond, activité majoritairement dominée par l’inconscient.
Dans cet état, nous pouvons ouvrir les portes de notre esprit afin qu’elles révèlent des trésors profondément enfouis. Lorsque ces trésors sont sombres à observer, ils ont avantage à être transcendés. S’ils sont réconfortants et éclairants, ils apportent des bienfaits immenses : confiance intérieure, valorisation de soi, investissement de nouveaux territoires d’intelligence / développement de son potentiel. L’hypnose est un outil puissant qui permet de retrouver du sens dans sa vie. Pour le philosophe et psychanalyste François Roustang, cette technique nous réveille :
« elle entraîne un état de vigilance extraordinaire, où nous prenons contact avec notre potentiel créateur. »
D’un point de vue scientifique, il s’agit d’un état modifié de conscience qui permet de se connecter à son inconscient en présence d’une part consciente. Cet état se caractérise par une augmentation de la réceptivité et de la suggestibilité qui permet d’accéder à un espace d’évolution.
Contrairement aux croyances que beaucoup entretiennent à propos de l’hypnose, c’est un état naturel que l’on vit plusieurs fois au cours de notre vie. Chaque personne est capable d’entrer dans cet état. Nous y accédons discrètement plusieurs fois par jour. Lorsqu’on s’endort le soir, que l’on se réveille lentement le matin, que l’on est profondément plongés dans une tâche au point de perdre la notion du temps, que l’on « décroche » en journée dans un état de rêverie, que l’on se retrouve dans un moment de relaxation ou en méditation, que l’on est plongé.e dans un bon film ou un bon livre, nous sommes en état de transe hypnotique. Dans ces moments-là, nous avons des images et des sensations très claires dont on se rappelle plus tard. Les musiciens, les artistes et les athlètes entrent régulièrement dans cet état chaque fois qu’ils performent. On dit qu’on est dans le « flow » ou dans la « zone ».
Comparée à l’état passif de l’esprit lors de méditation ou des « décrochages » naturels où l’on se laisse aller à un calme intérieur, dans le processus hypnotique guidé par un praticien il y a un objectif à découvrir ou à atteindre : des suggestions positives, un entrainement mental personnel, la résolution de mémoires négatives (trauma) ou l’éveil d’une mémoire positive afin de raviver le potentiel de ressources qui va permettre de développer ses compétences.
L’hypnose permet d’être à la fois ici et ailleurs, dans le présent ainsi que dans un autre espace temps. Milton Erickson l’a décrite comme étant « la perte de la multiplicité des centres d’attention ». Le plus souvent, le corps se détend et les distractions extérieures s’évanouissent afin que l’esprit puisse se concentrer clairement sur une chose à la fois. Le conscient est présent mais il ne fonctionne pas comme en état d’éveil, ainsi nos perceptions de nous-mêmes et de l’environnement sont différentes. L’inconscient ne fait pas la différence entre passé, présent et futur. Il ne connaît pas le temps tel que le mental le représente et tout ce qu’il visualise constitue pour lui la réalité du moment présent.
« Le temps ne signifie rien. Pour nous physiciens qui avons la foi, la séparation entre passé, présent et futur n’a d’autre signification que celle de l’illusion. » Albert Einstein
L’état d’hypnose n’est pas dangereux. Il est impossible de s’égarer ou rester coincés dans cet état car le consultant garde toujours la maîtrise. Le thérapeute aguerri ne peut vous emmener de force contacter des mémoires si les conditions ne vous sont pas favorables au moment de la séance. Il est alors aisé de sortir de l’état en ramenant l’attention sur les événements extérieurs. Si un objectif ne convient pas au consultant, l’inconscient bloque instinctivement le processus de reprogrammation. hypnose est de l’auto hypnose car personne ne pourra nous y faire entrer de force : il faut être disposé à écouter et à se concentrer sur ce qui se dit et se passe devant soi.
C’est pourquoi la qualité de la relation entre le praticien et le consultant est essentielle.
Il est important pour le sujet de se sentir en confiance et en sécurité pour se laisser guider vers son espace intérieur. Un praticien peut, dans sa façon de guider, ne pas convenir à une personne. Chacun des acteurs joue un rôle dans cet échange où le praticien accompagne le sujet pour qu’il détecte l’origine des mémoires bloquantes et croyances limitantes et qu’il mette en place ses propres solutions en puisant dans son plein potentiel.
L’hypnose fait à la fois référence à cet état particulier de transe mais aussi à un ensemble de techniques permettant d’installer de nouvelles connexions dans l’espace de programmation qu’est l’inconscient.
Pour comprendre l’hypnose, il est important de distinguer les modes de fonctionnement de notre cerveau : le conscient et l’inconscient.
Le conscient : cerveau intellectuel
Le terme de conscience fait référence à différents concepts philosophique et psychologiques. Au sens psychologique, elle se définit comme « la relation intériorisée immédiate ou médiate qu’un individu est capable d’établir avec le monde dans lequel il vit ou avec lui-même ». Le conscient correspond à une zone d’activité cérébrale située dans l’hémisphère gauche du cerveau et regroupant les différentes applications intellectuelles qui génèrent les capacités cognitives de l’individu ; pensée analytique, mémoire vive, 5 sens et ego. Capacités qui permettent d’accéder à la connaissance, qu’elle soit intuitive ou réflexive, et donc à une représentation mentale claire de l’existence, de la réalité de la vie et des conséquences d’une orientation engagée ou non. Un bon exemple du rôle que joue le conscient dans notre vie serait la notion aiguë du danger que nous avons acquise de nos expériences qui nous permet de vivre avec des éléments potentiellement dangereux sans qu’ils ne portent atteinte à notre intégrité en les utilisant à bon escient. Prenons l’exemple du feu qui peut être un danger pour le corps s’il entre directement en contact avec lui, mais qui est un élément bénéfique à la vie s’il est utilisé selon un protocole maîtrisé. Le conscient nous permet d’apprendre la leçon et de modéliser et mettre en oeuvre les réponses adaptées aux problématiques de vie.
C’est sans doute la partie de votre esprit avec laquelle vous êtes le plus familier car c’est la partie visible de l’iceberg. Celle qui est activée en phase d’éveil, en journée. Le conscient prend en charge tout ce qui est rationnel, analytique, et logique. Nous l’utilisons au quotidien pour toutes les tâches qui demandent raisonnement, mémoire et action ; dès que nous mangeons, réfléchissons, travaillons, analysons une situation, que nous lisons, comptons, parlons , écoutons ou prenons des décisions au calme. C’est lui qui s’occupe de la résolution des problèmes. C’est la part de l’esprit souvent appelée « logique » et reliée à la pensée du cerveau gauche.
C’est par le conscient qu’arrivent les informations perçues grâce à nos 5 sens et c’est lui qui les traite et les filtre. Il choisit l’information qu’il va accepter, absorber ou écarter. Il contient notre mémoire vive. Comme il lui est impossible de connaître ce qui est enregistré dans notre inconscient, et que ce dernier a toujours priorité sur la pensée et la réflexion consciente, cela génère de nombreux conflits entre les deux hémisphères. C’est ici le point important qu’il faut bien intégrer sur le fonctionnement du cerveau car c’est la source de tous les conflits que vous pouvez vivre. L’esprit conscient peut ainsi nous imposer des limites mentales souvent inutiles. Notamment au travers de ce qu’on identifie par « ego », système de défense de l’individu qui fonctionne sur la base des conditionnements extérieurs à notre être authentique dans lesquels nous avons évolué depuis le début de notre existence (expériences familiales, d’éducation scolaire, relations sociales et sociétales), et qui sont loin de correspondre à l’essence de notre être. La base de données à laquelle l’ego est relié pour fonctionner dans son rôle de « défenseur » se situe dans l’inconscient, constituée des mémoires ayant généré une forte charge émotionnelle négative. Le rôle de l’ego est d’éviter à tout pris que ces situations vécues comme dangereuses ne se reproduisent.
Son rôle étant de filtrer au travers des outils cognitifs et d’élaborer les réponses destinées à éviter la mise en danger de l’intégrité psychique et physique de l’individu, il accepte uniquement ce qui lui convient. Cette tendance de l’esprit à rechercher en priorité les informations qui confirment sa manière de penser, et à négliger tout ce qui pourrait la remettre en cause, est ce qu’on appelle le « biais de confirmation ». Il est incrédule et passe son temps à interpréter et critiquer tout ce que nous percevons. Ce qui a pour conséquence qu’il nous gouverne avec ses angoisses et désirs en s’épuisant à vouloir modifier le réel perçu par nos 5 sens. Son mode opératoire est simple : il fabrique des idéaux, des croyances et certitudes qui finissent par créer une « représentation » conceptuelle de la réalité. Fonctionner exclusivement sur ce mode de perception est risqué ; si nous le laissons nous dominer il peut parasiter notre existence par l’application de modes opératoires immuables. François Roustang, formé à la théorie lacanienne qui voit dans l’ego une baudruche gonflée d’orgueil, nous invitait à cesser de glorifier nos si chers « moi » et ainsi mettre un terme à la plainte qui entretient nos souffrances pour enfin les dépasser. Constatant que comprendre ne fait pas changer, il abandonne la psychanalyse pour se consacrer à l’hypnose, capable de rendre au corps sa capacité de penser. Une piste qui mise non sur l’introspection mais sur l’action.
Le conscient est un très bon allié uniquement lorsqu’il est sollicité pour maintenir la volonté d’atteindre un objectif validé par notre essence. Quand, par exemple, nous sentons qu’il nous sera bénéfique de pratiquer un exercice physique pour améliorer notre santé, il intervient dans la recherche de l’activité qui nous motiverait, ainsi que du lieu et horaires qui conviendraient à notre vie professionnelle et familiale.
En Occident, 80% du temps, nous gérons nos vies avec le conscient intégré d’un ego activé par les mémoires négatives contenues dans l’inconscient. Nous n’avons pas appris à l’utiliser à bon escient.
Le conscient sans l’« ego » est important. Grâce à nos 5 sens, des messages sur tout ce qui se passe autour de nous informent notre cerveau sur ce que nous sommes en train de vivre à l’instant « T ». Cette détection de sensations nous permet d’être attentifs à notre environnement au présent sans le filtre du mental qui s’exprime au travers de notre ego (interprétations, projections, croyance…). Par exemple, lorsque j’arrive dans un endroit inconnu pour rencontrer une personne, les sensations que me procurent l’éclairage du lieu, la décoration, les odeurs, la musique ou le bruit qui sonne me donnent un tas d’indications sur l’ambiance qui y règne. Est-ce un endroit dans lequel j’ai envie de rester ? Je le sens immédiatement. La façon dont la personne est habillée, son parfum, si elle parle facilement, si elle sourit ou a l’air sérieux et renfermé m’informent sur son état émotionnel. Je vais instinctivement adapter mon comportement face à elle. C’est le fonctionnement du mode conscient.
Développer une attention sensorielle immédiate nous permet de développer notre instinct. Et cet instinct est notre meilleur guide quant aux choix et actions à mettre en place face à chaque situation. Ainsi, sans même réfléchir, je synchroniserai le ton de ma voix, les mots et les gestes que j’emploierai avec ceux de mon interlocuteur si je veux interagir avec lui. Et si l’endroit m’est agréable, sans même m’en rendre compte, je ferai durer l’interaction sans me soucier du temps qui passe. L’intérêt de vivre dans le moment présent, en connexion avec nos 5 sens, est que l’on ouvre une porte vers l’inconscient qui détient l’ensemble de nos ressources et de notre histoire. Retrouvant ainsi nos prédispositions, nous arrivons à être en accord avec ce qui nous convient. C’est ce que l’on appelle vivre en pleine conscience. Ici et maintenant. Cet éveil de conscience est nécessaire si nous voulons retrouver le chemin qui nous correspond et continuer d’évoluer en accord avec qui nous sommes.
Durant la transe hypnotique, l’application du cerveau Conscient (gauche) sollicitée est celle correspondant aux 5 sens. C’est donc au travers de la connexion sensorielle activée que l’exploration de l’espace mémoriel détenu dans l’inconscient se révèle à la connaissance. Les 5 sens permettent l’identification lucide, et donc consciente, des informations contenues par la mémoire contactée dans l’espace de l’inconscient. Ce sont eux qui font le lien entre les informations contenues par l’inconscient et le conscient ; une musique nous ramène dans un lieu connu, une image nous rappelle une personne ou une situation, une odeur nous ramène à de lointains souvenirs et nous prenons conscience de faits déjà vécus dans le passé.
Toutes les informations sont reliées dans le cerveau, ce qui créé les réactions nécessaires lors de la transe hypnotique. La majorité des gens n’utilisent que 30% de leurs capacités, ce qui signifie que 70% de notre potentiel restent inexploités. Beaucoup n’ont toujours pas trouvé leur voie et l’hypnose est un outil formidable pour nous aider à révéler tout le potentiel présent en nous. Accéder à ce potentiel nous laisse entrevoir toutes nos possibilités. Nous comprenons alors que tout est réversible !
Pour cela, il nous faut comprendre comment fonctionne l’inconscient.
L’inconscient : cerveau émotionnel
C’est le disque dur de notre ordinateur, notre boite noire ! C’est l’espace de stockage de notre esprit ; l’entrepôt de tous nos souvenirs et réactions émotionnelles. La partie immergée de l’iceberg à laquelle nous n’avons pas accès tout le temps. Mais ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas la voir qu’elle n’existe pas ! Tout ce que nous avons vécu depuis la phase fœtale jusqu’à aujourd’hui est enregistré dans notre inconscient. Dès que notre cœur commence à battre, nous sommes capables de ressentir au travers de nos 5 sens tout ce qui se passe autour de nous. L’inconscient est aussi l’espace où nous pouvons nous relier à nos croyances, à nos instincts, à notre créativité et sagesse intérieure. On la nomme plus communément la part intuitive et émotive de l’esprit car elle est davantage associée au fonctionnement du cerveau droit.
Pour comprendre comment fonctionne l’hypnose, il est important de savoir comment nos souvenirs sont enregistrés dans l’inconscient.
A chaque instant de la journée, notre esprit est en train de capter des milliards de bits d’informations. Ce qui signifie qu’une grande quantité d’informations est constamment traitée et sauvegardée. La somme d’informations que nous conservons est en expansion constante. Pour nous éviter la surcharge, notre esprit a créé une façon d’organiser nos souvenirs. Il fonctionne à la manière d’un ordinateur puissant qui emmagasine nos souvenirs comme des fichiers de données. Chacun d’eux porte une étiquette différente selon l’événement, nos croyances sur nous-mêmes et notre image aux yeux du monde. Chaque fichier organise nos souvenirs par ordre d’importance émotionnelle ; plus nos émotions étaient intenses au moment de l’événement ou vis à vis d’une personne, plus notre esprit accorde d’importance à ce souvenir. Les souvenirs fortement chargés ont une position élevée dans le classement du fichier. Certains, considérés comme vraiment importants, peuvent être signalés « sensibles » et sont classés sur le dessus de la pile. Et ceci pour une raison simple ; lorsque nous nous trouvons dans des situations où nous ne savons pas comment réagir, notre mental s’adonne à une recherche d’informations ultra rapide dans l’espace de stockage. Il veut savoir en un instant comment nous avons déjà réagi à ce type de situation. Si un souvenir est étiqueté comme important ou « sensible », il voudra s’assurer que nous pouvons de nouveau y avoir accès facilement sans avoir à consulter l’ensemble du fichier. Cela signifie à la fois que nous sommes à la merci des événements de notre passé mais aussi que les souvenirs positifs ne sont pas accessibles aussi facilement et rapidement. Ce qui peut nous amener à ressentir un sentiment d’impuissance.
Notre inconscient ne décide pas si c’est ou non une bonne idée d’emmagasiner ainsi les souvenirs ; il le fait, point. Et nous n’avons aucune influence sur ce modèle d’organisation de stockage car il a une raison d’être toute simple ; si le mécanisme de protection du mental nous donne accès aux mauvais souvenirs c’est pour nous empêcher de refaire les mêmes erreurs. Notre esprit peut nous ramener constamment à ces souvenirs en nous faisant revivre l’événement et l’émotion négative qu’il a généré pour vraiment s’assurer que nous n’irons plus de ce côté-là. Cela part d’une bonne intention, mais ce système a des inconvénients ; le rappel du souvenir qui nous rend mal à l’aise peut nous inciter à commettre des erreurs, et nous risquons davantage de faire ce que nous craignions au départ.
Ces souvenirs peuvent être déclenchés par inadvertance, à tout moment, par tout type de chose et de façon inconsciente. Cela peut opérer de façon très subtile.
En hypnose, nous faisons appel à la mémoire stockée dans notre inconscient pour repérer les événements significatifs liés à une blessure émotionnelle afin de la libérer et reprogrammer un objectif positif en faisant appel à notre potentiel de ressources intérieures. Choisir de guérir nos blessures ou régler une problématique de cette façon nous remet dans la position active de ne plus subir nos souvenirs négatifs. Ainsi, nous effectuons des changements précis qui peuvent aider à surmonter une problématique et nous éviter d’être bloqués dans notre vie. Nous reprenons donc possession de notre pouvoir.
Comment ça marche ?
Tout simplement en retouchant notre perception du souvenir. Il est impossible d’effacer un souvenir dans son esprit, mais nous pouvons, grâce à l’hypnose thérapeutique, changer l’attachement émotionnel négatif que nous lui associons. La recherche a démontré que notre esprit ne peut faire la différence entre une expérience réelle et une expérience vivement imaginée. Ainsi, nous pouvons faire en sorte que les souvenirs importants et « sensibles » du dessus des piles de dossiers deviennent bons afin de ne plus bloquer notre évolution de vie. L’important, au final, est de tirer les leçon des événements significatifs de notre vie. Nous pouvons donc ensuite les décharger de leur empreinte émotionnelle négative.
De la même façon, il est tout à fait possible de booster des souvenirs positifs de façon à nous mettre dans les meilleures conditions pour atteindre un objectif en accord avec notre essence.
En quoi l’hypnose thérapeutique est bénéfique ?
Au delà des informations et du travail de programmation positive que l’on peut en tirer, la transe hypnotique permet au sujet d’accéder aux fréquences vibratoires de son cerveau qui permettent à son corps de se réparer et se guérir. La clarté mentale ainsi que la paix intérieure qui y sont expérimentées l’aident à se libérer des tensions et à libérer une énergie positive qui lui est bénéfique pour son évolution personnelle.
Pourquoi l’hypnose n’est-elle pas complètement reconnue par le monde médical ?
Bien qu’officiellement elle ne soit pas reconnue en France, de plus en plus d’intervenants dans le domaine médical reconnaissent ses immenses bienfaits. Elle est utilisée par des médecins dans différentes spécialisations médicales telles que l’obstétrique, stomatologie, chirurgie dentaire, rhumatologie, traumatologie, pneumologie, dermatologie, neurologie, psychiatrie, psychologie, sexologie pour n’en citer que certaines. Des psychiatres, dont les plus connus comme Sigmund Freud et Milton Erickson, l’on utilisé en thérapie.
La mythologie nous apprend que les Anciens vénéraient un Dieu nommé Hypsos, le Dieu du sommeil. Dès la plus haute antiquité, les suggestions et le magnétisme étaient pratiquées à des fins thérapeutiques. Les hiéroglyphes égyptiens nous informent qu’Amon guérissait sans remède et que les paroles d’Horus faisaient baisser la fièvre et amenaient la guérison. L’art de guérir par la suggestion était également utilisé à l’ère du bouddhisme en Asie et au Tibet, à l’époque du brahmanisme en Inde ainsi que par les Aztèques précolombiens. En Europe, des « temples du sommeil » existaient en Grèce.
Cependant, aujourd’hui le corps médical manifeste encore des réticences vis-à-vis de cette pratique. Et ce malgré le fait que la science ait validé depuis longtemps les effets bénéfiques de l’hypnose. Comme l’a souligné le psychiatre français Léon Chertok, il a été démontré que l’ « on peut provoquer un changement corporel au niveau cellulaire par des moyens purement psychologiques. »
A ce jour, les recherches qui lient le cerveau à l’ADN, prouvent qu’il y a une liaison qui s’établit entre ces deux éléments.
Pourquoi l’hypnose a-t-elle mauvaise réputation ?
Principalement à cause de l’hypnose de spectacle qui donne l’impression de pouvoir transformer les gens en marionnettes. Ce type d’hypnose utilise la technique classique mais sert à fasciner les spectateurs sur les capacités de notre cerveau. Mais il n’est pas question ici de thérapie. L’impact sur l’esprit doit être rapide et l’hypnotiseur utilise la suggestion directe dans laquelle sa volonté se substitue à celle du sujet. Néanmoins, un travail de préparation permet de sélectionner les meilleurs éléments d’une salle afin d’optimiser les résultats du spectacle. La mise en scène est capitale ; grâce à l’envoûtement généré par la foule, le sujet est emporté dans un rôle. Il est généralement déstabilisé et impressionné. Mais cette technique n’est pas applicable en thérapie.
Texte extrait de la bibliographie de la thérapeute et formatrice en hypnose Lorraine Flaherty.
Le mental : activité cérébrale en état d'éveil
Le terme « mental » provient du latin « mens », « mentis » qui signifie esprit. Selon la définition du dictionnaire, l’activité mentale correspond à tout ce qui se fait par l’esprit seulement, qui fait appel aux facultés intellectuelles sollicitant un effort d’analyse et de synthèse d’informations telles que calcul, test de niveau, activité de construction, d’organisation, de structuration qui précède l’étape de l’expression orale, écrite et comportementale adaptée.
Représente toute activité cérébrale caractéristique d’une des intelligences situées dans l’hémisphère gauche du néo-cortex (cerveau gauche), siège de ce qui est identifié en psychanalyse par le Conscient. Cette zone est active en état d’éveil de l’individu, qui correspond à un rythme cérébral située entre 12 et plus de 20 Hertz (zone Bêta) permettant de répondre aux problématiques environnementales concrètes de la vie. C’est elle qui permet de manifester son incarnation. Mais de toutes les applications cérébrales présentes dans cette partie du cerveau gauche dont l’ensemble de l’activité constitue le Conscient, la pensée analytique, qui permet une représentation conceptuelle de toute chose est prévue pour fonctionner avec d’autres formes d’intelligence.
Or, notre système de fonctionnement occidental stimule en excès la pensée analytique au quotidien, l’érigeant maître d’oeuvre de touts nos problématiques vie. L’influence de la pensée cartésienne associée à une approche scientiste prépondérante ont fortement influencé notre culture ne laissant que peu de place à l’activité cérébrale Alpha.